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jeudi 31 janvier 2013

369. Voeux sur le fil du rasoir

On a jusqu'à la fin du mois de janvier pour fêter la bonne année... Sauf que 31 jours après, ça fait un peu réchauffé surtout que l'on ne pense plus qu'aux crêpes, à la Saint-Valentin et qu'on envisage même les chocolats de Pâques.

Bon bref, tout ça pour vous souhaiter, une très bonne année 2013, pleine de bonheur, de joies, de santé et de tout ce que vous voulez.

C'est encore Bill qui illustre ma carte de vœux. Seulement attention, cette année, il faut réfléchir un petit peu, c'est limite une carte culturelle  :

Dans cette petite mise en  "Cène", 
Il te faudra retrouver
Les 13 choses à éviter 
pour passer une bonne année. 






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dimanche 27 janvier 2013

La photo que je rêve de prendre

Depuis quelques semaines, il y a un concours sur le blog de Lalydo qui permet de gagner un bon d'achat de 35 euros à valoir pour l'achat d'un livre photo chez Blurb. Ça tombe très bien car c'est chez eux que j'édite mes livres photos et je trouve que leur produits sont de très bonne qualité.

Pour participer, c'est assez simple car il suffit de décrire la photo que l'on rêve de prendre. 

Mais, en y réfléchissant un peu, l'exercice n'est pas si aisé car des "photos rêvées", j'en ai plein en tête. Et pourtant, il y a quelques mois, au détour d'une promenade bloguesque, je suis tombée sur le site de la photographe Irina Werning.  Elle s'amuse à recréer la même photo au même endroit, avec les mêmes personnages et les mêmes accessoires,  juste avec quelques années d'écart. 

Voici quelques exemples : 




Je trouve la démarche très intéressante et depuis, je rêve de le faire avec l'une de mes photos d'enfance. Voici donc, la photo que je désire refaire :


Et oui, c'est bien mon père et moi. On fait un peu la tronche tous les deux mais j'adore cette photo. J'imagine qu'on avait encore dû se disputer pour je ne sais quelle raison. On allait à la Tour Eiffel. Il ne me reste plus qu'à trouver un merveilleux ensemble rose, de splendides petites socquettes et de décider mon père. Pour les expressions du visage, je ne me fais pas de soucis, on y arrivera très bien.

Je vous mets en lien les galeries d'Irina Werning : back to the future, back to the future 2 et j'ajoute un lien vers la galerie de Chini, une vie rêvée...

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dimanche 20 janvier 2013

367. Mémento park (Szobor park)



Perdu dans la grande banlieue de Budapest, entre une autoroute et des lignes à haute tension, le Mémento Park est l'endroit où sont regroupées une partie des sculptures qui ornaient Budapest sous l'ère communiste.



Pour y aller, c'est un peu compliqué et assez long, il faut prendre le tramway 47 ou 18  jusqu'au croisement de Fehervari utca et Bocskai ut. Je ne me souviens plus du nom exact de la station mais il y a un grand centre commercial à cet endroit. Dans la rue Bocskai, il vous faut trouver l'arrêt du bus 150 (c'est son terminus). À partir de là, comptez une vingtaine de minutes pour rejoindre le Mémento park. Surveillez l'arrêt car il n'est pas au terminus du bus. Ce long périple en transport permet de sortir du centre historique et de traverser des quartiers plus populaires de la ville. Prix du trajet : compris dans la carte de transport. Prix de l'entrée : 1 500 HUF soit environ 5 euros.

Sinon, autre possibilité un peu plus onéreuse, il y a des cars privés qui partent de Deák Ferenc tér (la place centrale de Budapest). Ils permettent de faire l'aller-retour. Ils ont le mérite de rallier directement le parc et d'éviter la bonne heure de transport en commun dont on a besoin pour aller au parc. Le prix est de 4 900 HUF/ personne soit environ 17 euros.


Surtout que la question que l'on se pose en arrivant enfin au parc est :" Est ce que ça vaut le coup ?" En effet, là-bas, il n'y a aucune explication. Seuls les noms des personnages représentés sont donnés. Alors, bien sur que l'on reconnait les Lénine et Staline et qu'on a même une petite idée de leur curriculum vitae mais Béla Kun ?  jamais entendu parlé. Et pourtant, il a une fiche sur Wikipédia. 

Donc, je n'ai pas appris grand chose en visitant cet endroit. Il semblerait que l'on puisse acheter un guide à l'accueil ou qu'il y ait parfois des visites guidées (1 200 HUF = 4 €) mais nous n'avons pas dû arriver au bon moment.

Toutefois, visiter ce parc permet de se faire une idée de la façon dont le régime soviétique inculquait son idéologie au peuple. Il ne faut pas oublier que ces statues servaient la propagande du régime. Ainsi, hormis les héros soviétiques auxquels il était de bon ton de vouer un culte, les thèmes récurrents des statues sont les soldats et la Révolution.


Mémorial Béla Kun





A défaut d'explications, au bout d'un moment, la visite s'est un peu transformée :


It's fun to stay at the YMCA...


À la sortie, une boutique de souvenirs vend divers objets rappelant l'époque du communisme : médailles, Trabant miniatures...
Et pour finir, passage obligé dans la Trabant pour la photo souvenir, type Iwashere. 



Conclusion : oui, c'est à visiter si on reste plusieurs jours à Budapest mais je vous encourage vivement à dégoter le guide ou une visite guidée, qui permettra de comprendre cette partie de l'histoire hongroise. Allez, une dernière photo sous forme d'énigme : Quel héros soviétique était au bout de ces bottes ?






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